
Mesdames, Messieurs,
Cette journée du 1er mai, Fête du Travail, nous rappelle l’importance des luttes sociales qui ont façonné notre société et qui continuent d’être nécessaires face aux défis contemporains.
N’oublions pas que c’est grâce aux luttes syndicales et sociales du passé que nous bénéficions aujourd’hui de droits fondamentaux Ces conquêtes sociales, obtenues de haute lutte, constituent le socle de notre modèle social et nous rappellent que le progrès social n’est jamais acquis, mais toujours le fruit d’une mobilisation.
Par ailleurs, le monde du travail traverse une période de profondes mutations.
Notre économie nationale fait face à des vents contraires : les droits de douane imposés par les Etats-Unis pénalisent nos entreprises, tandis que les conflits internationaux perturbent les chaînes d’approvisionnement et ralentissent notre croissance. Ces obstacles, bien que considérables, ne doivent pas nous faire perdre de vue notre capacité collective à nous réinventer.
Car parallèlement à ces défis, nous assistons à l’émergence de technologies transformatrices. L’intelligence artificielle, notamment, redessine les contours de nombreux métiers et secteurs d’activité. Cette révolution technologique suscite à la fois espoirs et inquiétudes légitimes. Elle nous invite à repenser notre rapport au travail, à la formation et à la protection sociale.
En ce 1er mai, réaffirmons ensemble notre engagement pour un travail digne, juste et épanouissant. Célébrons celles et ceux qui, par leur labeur quotidien, font vivre notre économie et notre société.
Je vous souhaite une excellente Fête du Travail
Dominique GANTIEZ